Notre histoire commence comme beaucoup à notre essai bébé, après un an d’essai, je consulte un gynécologue qui n’est pas des plus agréables. Je décidé donc de changer, je tombe sur une perle qui nous lance directement en PMA, juste sous comprimé pour régulé les cycles. Il avait procédé à un check UP, il m’appelle en urgence, les résultats du frottis ne sont pas bon, on stop tout, je suis en cin 3 haut grade, il faut donc procéder à une conisation. On me retire un peu plus de la moitié du col. Tous se passe bien et les résultats sont ok pour reprendre les essais, je tombe rapidement enceinte, malheureusement quinze jours après l’écho de datation je fini aux urgences où l’on m’annonce que le cœur ne bat plus, on effectue donc un curetage. On repart en PMA cette fois avec des injections, ce fut un peu plus long mais bébé est bien en place, je suis en arrêt tôt vu la situation, on profite et se projettent enfin, à 20sa je sens que quelques choses ne va pas, on file aux urgences, le gynéco de garde me fait une écho et voit la poche bombante dans le vagin, il m’annonce que je suis à dilatation complète, qu’on va me passer en salle d’accouchement, à ce moment, on ne comprend pas bien ce qui est en train de se passer. Le travail se stop net, on me déclenche, malgré la péridurale la douleur est bien présente. Bébé fini par pointé le bout de son nez, sans bruit… nous avions décidé de ne pas le voir, de garder cette image que l’on c’était faite de lui, par peur sans doute, je ne saurais pas dire, on a vécu ce moment comme un vilain cauchemar que l’on voulait oublier au plus vite. Bon il y a aussi eu ce fameux placenta qui n’a pas voulu se décoller comme il faut et que le gynéco à du aller chercher, et ses mains ressemblait plus à celles d’un maçon plutôt qu’à celles d’une sage femme si vous voyez ce que je veux dire. Encore une épreuve mais on remonte, on ne veux pas rester sur un échec, on le veux ce bonheur et on ne lâche rien, mon gynéco me parle déjà de cerclage et effectivement, dès les résultats positifs après une énième PMA on me fais un mac Donald simple à 13sa. A 20sa rebelote, direction les urgences, cette fois on m’hospitalise, ils souhaitent tenter de rentrée la poche dans l’utérus, bon forcément cela ne fonctionne absolument pas et la poche perce, j’ai senti tous le staff dépité, ils avaient beaucoup d’espoir contrairement à moi, c’est étrange, après cela on me monte en salle d’accouchement après la salle de réveil, au moment de changer de lit je m’aperçois que j’ai déjà expulsé mon petit garçon, oui encore un garçon. Mon mari sort car il ne souhaitait toujours pas le voir, moi j’ai eu le droit à des moments privilégiés avec lui… après ce second accouchement on a ressenti le besoin d’aller les reconnaître, ce que nous n’avions pas fait au départ, on leur à donner les jolis noms de Gaspard et Robin. Bon toujours positif, on se renseigne, mon gynéco me pleure même dans les bras, car il connaît trop bien notre parcours, on découvre à l’époque le Benson Fernandez, mon gynéco contacte des confrères et découvre qu’il est également réalisé non loin de chez nous, on prévoit tous et on se remet à faire des injections… youhou positif, on attend les 13sa et hop cerclage, toujours alité, oui à toutes les grossesses je l’étais par précaution, et la le ciel me tombe sur la tête je sens bien que je revis la même chose pour la 3ème fois, sauf que là j’ai le cerclage du top du top donc panique total, je m’effondre comme jamais, je ne pourrai avoir ce bébé tant désiré, je le sais. Je suis hospitalisée en grossesse à risque , je vois tout un tas de professeur, gynéco etc… on me passe au bloc pour faire un mac Donald double, qu’ils ont mis 1h45 à faire, ba oui bébé avait le pied dans le vagin, donc je les ai vu se gratter la tête encore et encore, une gynéco à tout de même eu l’idée de lui chatouiller le pied, qui est rentrée au chaud directement, et mon col était apparemment du papier à cigarettes, pas très glam la comparaison mais explicite. Les semaines avancent alors que je suis en alitement total, tête en bas, même pas le droit de me lever pour la douche ou les toilettes. Je suis très suivi, et je fini par découvrir que finalement ce fameux cerclage n’est absolument pas un Benson, ni un Benson Fernandez mais un shirodkar à bandelettes, une lueur d’espoir, on nous fait visiter la rea neonat, et tous le service, le col tiens bon mais pour combien de temps, je m’oblige cet alitement jusqu’au 25sa, psychologiquement je me serais senti coupable avant. bon du coup après ce mois voici le second où j’ai le droit de me lever pour le strict minimum, ensuite je suis en hospitalisation à domicile chez ma maman, configuration impossible chez nous, cela pendant 2 mois. On fini par me retirer le cerclage début décembre, je fais tous ce que je n’avais pas le droit de faire, mais rien à faire, ce n’est pas le moment, le 25 décembre, Rose pointe le bout de son nez par voie basse, et viens enfin combler notre bonheur, on profite pleinement et pense déjà que pour le prochain on ira sur Paris directement pour éviter de revivre tous cela. Peu après les 1an de Rose on découvre une nouvelle grossesse surprise, qu’elle joie, mais surtout qu’elle angoisse, elle est toute petite, comment gérer cette nouvelle grossesse… découverte tardive et non prévu donc on fait tous les rdv dans l’urgence, je suis cerclé à 13sa, et cette fois avec le vrai Benson Fernandez, j’étais alité mais je pouvais enmener Rose chez la nounou qui ce situait tout près, sinon rien, à part quelques câlins et jeux dans mon canapé converti en lit pour l’occasion, ce fut long, j’étais frustré de ne pas pouvoir m’en occuper. Comme pour toutes les grossesses j’ai des contractions très tôt vers 13sa, j’arrive à les identifier depuis mon hospitalisation, j’ai des traitements et suis très bien suivi. Les 37sa approche, il est grand temps d’effectuer la césarienne, le cerclage commence à être très sollicité, ce lundi matin, un 18 septembre, Jules viendra agrandir la famille, je ne voulais pas de cette césarienne et l’équipe a tous fais pour que je soit au mieux, j’ai pu faire la tété d’accueil au bloc pendant que l’on me refermait, papa à ensuite pris le relais. Nos 2 bébés réunis, qu’elle joie. Petite péripéties car oui vous l’aurez compris je ne fais jamais les choses à moitié, à peine un an après la naissance de Jules j’ai du me faire opérer pour retirer un bout de bandelette qui était visible et donc potentiellement une source d’infection etc… sinon tous va bien, on est tous en bonne santé. Soyez positif, les épreuves qui ne nous tuent pas nous rendent plus fort. C’est souvent de longue bataille, entre la conisation et la naissance de Jules 6 ans ce sont écoulés si cela peux rassurer. Donc voici notre histoire avec ce cerclage de vie. Je remercie mon gynéco car sans lui, je n’aurai sans doute jamais pu vous raconter tous cela. Notre histoire commence comme beaucoup à notre essai bébé, après un an d’essai, je consulte un gynécologue qui n’est pas des plus agréables. Je décidé donc de changer, je tombe sur une perle qui nous lance directement en PMA, juste sous comprimé pour régulé les cycles. Il avait procédé à un check UP, il m’appelle en urgence, les résultats du frottis ne sont pas bon, on stop tout, je suis en cin 3 haut grade, il faut donc procéder à une conisation. On me retire un peu plus de la moitié du col. Tous se passe bien et les résultats sont ok pour reprendre les essais, je tombe rapidement enceinte, malheureusement quinze jours après l’écho de datation je fini aux urgences où l’on m’annonce que le cœur ne bat plus, on effectue donc un curetage. On repart en PMA cette fois avec des injections, ce fut un peu plus long mais bébé est bien en place, je suis en arrêt tôt vu la situation, on profite et se projettent enfin, à 20sa je sens que quelques choses ne va pas, on file aux urgences, le gynéco de garde me fait une écho et voit la poche bombante dans le vagin, il m’annonce que je suis à dilatation complète, qu’on va me passer en salle d’accouchement, à ce moment, on ne comprend pas bien ce qui est en train de se passer. Le travail se stop net, on me déclenche, malgré la péridurale la douleur est bien présente. Bébé fini par pointé le bout de son nez, sans bruit… nous avions décidé de ne pas le voir, de garder cette image que l’on c’était faite de lui, par peur sans doute, je ne saurais pas dire, on a vécu ce moment comme un vilain cauchemar que l’on voulait oublier au plus vite. Bon il y a aussi eu ce fameux placenta qui n’a pas voulu se décoller comme il faut et que le gynéco à du aller chercher, et ses mains ressemblait plus à celles d’un maçon plutôt qu’à celles d’une sage femme si vous voyez ce que je veux dire. Encore une épreuve mais on remonte, on ne veux pas rester sur un échec, on le veux ce bonheur et on ne lâche rien, mon gynéco me parle déjà de cerclage et effectivement, dès les résultats positifs après une énième PMA on me fais un mac Donald simple à 13sa. A 20sa rebelote, direction les urgences, cette fois on m’hospitalise, ils souhaitent tenter de rentrée la poche dans l’utérus, bon forcément cela ne fonctionne absolument pas et la poche perce, j’ai senti tous le staff dépité, ils avaient beaucoup d’espoir contrairement à moi, c’est étrange, après cela on me monte en salle d’accouchement après la salle de réveil, au moment de changer de lit je m’aperçois que j’ai déjà expulsé mon petit garçon, oui encore un garçon. Mon mari sort car il ne souhaitait toujours pas le voir, moi j’ai eu le droit à des moments privilégiés avec lui… après ce second accouchement on a ressenti le besoin d’aller les reconnaître, ce que nous n’avions pas fait au départ, on leur à donner les jolis noms de Gaspard et Robin. Bon toujours positif, on se renseigne, mon gynéco me pleure même dans les bras, car il connaît trop bien notre parcours, on découvre à l’époque le Benson Fernandez, mon gynéco contacte des confrères et découvre qu’il est également réalisé non loin de chez nous, on prévoit tous et on se remet à faire des injections… youhou positif, on attend les 13sa et hop cerclage, toujours alité, oui à toutes les grossesses je l’étais par précaution, et la le ciel me tombe sur la tête je sens bien que je revis la même chose pour la 3ème fois, sauf que là j’ai le cerclage du top du top donc panique total, je m’effondre comme jamais, je ne pourrai avoir ce bébé tant désiré, je le sais. Je suis hospitalisée en grossesse à risque , je vois tout un tas de professeur, gynéco etc… on me passe au bloc pour faire un mac Donald double, qu’ils ont mis 1h45 à faire, ba oui bébé avait le pied dans le vagin, donc je les ai vu se gratter la tête encore et encore, une gynéco à tout de même eu l’idée de lui chatouiller le pied, qui est rentrée au chaud directement, et mon col était apparemment du papier à cigarettes, pas très glam la comparaison mais explicite. Les semaines avancent alors que je suis en alitement total, tête en bas, même pas le droit de me lever pour la douche ou les toilettes. Je suis très suivi, et je fini par découvrir que finalement ce fameux cerclage n’est absolument pas un Benson, ni un Benson Fernandez mais un shirodkar à bandelettes, une lueur d’espoir, on nous fait visiter la rea neonat, et tous le service, le col tiens bon mais pour combien de temps, je m’oblige cet alitement jusqu’au 25sa, psychologiquement je me serais senti coupable avant. bon du coup après ce mois voici le second où j’ai le droit de me lever pour le strict minimum, ensuite je suis en hospitalisation à domicile chez ma maman, configuration impossible chez nous, cela pendant 2 mois. On fini par me retirer le cerclage début décembre, je fais tous ce que je n’avais pas le droit de faire, mais rien à faire, ce n’est pas le moment, le 25 décembre, Rose pointe le bout de son nez par voie basse, et viens enfin combler notre bonheur, on profite pleinement et pense déjà que pour le prochain on ira sur Paris directement pour éviter de revivre tous cela. Peu après les 1an de Rose on découvre une nouvelle grossesse surprise, qu’elle joie, mais surtout qu’elle angoisse, elle est toute petite, comment gérer cette nouvelle grossesse… découverte tardive et non prévu donc on fait tous les rdv dans l’urgence, je suis cerclé à 13sa, et cette fois avec le vrai Benson Fernandez, j’étais alité mais je pouvais enmener Rose chez la nounou qui ce situait tout près, sinon rien, à part quelques câlins et jeux dans mon canapé converti en lit pour l’occasion, ce fut long, j’étais frustré de ne pas pouvoir m’en occuper. Comme pour toutes les grossesses j’ai des contractions très tôt vers 13sa, j’arrive à les identifier depuis mon hospitalisation, j’ai des traitements et suis très bien suivi. Les 37sa approche, il est grand temps d’effectuer la césarienne, le cerclage commence à être très sollicité, ce lundi matin, un 18 septembre, Jules viendra agrandir la famille, je ne voulais pas de cette césarienne et l’équipe a tous fais pour que je soit au mieux, j’ai pu faire la tété d’accueil au bloc pendant que l’on me refermait, papa à ensuite pris le relais. Nos 2 bébés réunis, qu’elle joie. Petite péripéties car oui vous l’aurez compris je ne fais jamais les choses à moitié, à peine un an après la naissance de Jules j’ai du me faire opérer pour retirer un bout de bandelette qui était visible et donc potentiellement une source d’infection etc… sinon tous va bien, on est tous en bonne santé. Soyez positif, les épreuves qui ne nous tuent pas nous rendent plus fort. C’est souvent de longue bataille, entre la conisation et la naissance de Jules 6 ans ce sont écoulés si cela peux rassurer. Donc voici notre histoire avec ce cerclage de vie. Je remercie mon gynéco car sans lui, je n’aurai sans doute jamais pu vous raconter tous cela.